samedi 25 octobre 2008

À l'aiiiiiide

C'est bizarre comment la crise fait pousser des ailes de bons samaritains à ceux qui ne voulaient rien lâcher jusque-là.

Combien réclament depuis des lustres trois sous de plus à la fin du mois histoire de vivre à peu-près normalement pour s'entendre dire systématiquement : "Les caisses sont vides" ; les caisses peut-être mais les burnes, visiblement pas. Aller revendre la cata aux générations futures, faut être couillu ! Surtout quand on sait que c'est ce qui se fait depuis trop longtemps et que l'on s'était juré de ne pas le reproduire...

L'univers étant tellement vulnérable, je ne doute pas que l'on trouve de nouvelles richesses à piller lamentablement dans les siècles à venir qui vont encore profiter à des "entreprises stratégiques". Que faut-il entendre en ces termes ? Je n'en sais absolument rien mais permettez-moi de douter de la salubrité de cette aventure.

"Si tu veux la paix, prépare la guerre" ne peut pas vouloir dire qu'il faut s'armer pour éviter la guerre mais assurément plus qu'il est confortable d'être du côté du plus fort au cas où tout partirait en vrille ; euh oui, nous en sommes rendus à nouveau là.

vendredi 24 octobre 2008

Notre ex-futur confort

Au train où vont les choses et grâce à notre modernité dispendieuse récemment tourmentée, nous devrons peut-être demain revenir à ces étranges attirails. mrgreen

Excellent site et superbe collection. razz

Censorship hijack

jeudi 23 octobre 2008

Du vaudou au vaudur

Excellente cette info !

Alors quoi, tout ce qui fait marcher l'économie n'est pas bon à prendre ? mrgreen

Ou-bien alors nos élus croient à la sorcellerie, ce qui est bien plus inquiétant. Si ça se trouve, des milliers de gens ont confectionnés des poupées avec leurs petites mains et piquent et repiquent en faisant des incantations leur foie, leur rate ou leur cœur tous les jours... biggrin

Faudra aussi leur dire d'arrêter d'engorger les tribunaux hein.

mercredi 22 octobre 2008

Local TV

Voilà vingt ans nous avions une télévision locale, une vrai télé faite par des pros diffusée sur le réseau hertzien, une des premières télévisions de proximité. Malgré les efforts pour la maintenir, malgré l'argent injecté pour payer des droits de diffusion exorbitants, malgré la patience de TdF, elle a fini par disparaître ; comme notre petite radio d'ailleurs et ses "studios" de quatre m².

Je trouve curieux que personne, au vu des nouvelles possibilités de diffusion qu'offre internet aujourd'hui à moindre coût, ne se soit relancé dans la grande aventure.

En tout cas c'est tentant...

mardi 21 octobre 2008

Pour vendre du fromage

Le saviez-vous ? Cuisinez-vous une tartiflette d'Auvergne ?!

Un nouveau produit fromager décliné sous nombre d'appellations vient de voir le jour, on le trouve sous la forme d'un gros fromage de cinq-cent grammes. Il est vendu aux alentours de 10 € le kilo et est destiné à être cuisiné suivant la recette se trouvant sur l'emballage. On trouve donc des spécialités locales comme le fromage pour tartiflette, pour fondue savoyarde, etc...

J'en ai découvert un pour tartiflette d'Auvergne, c'est nouveau. Non que nous ne soyons capables de cuisiner certains fromages auvergnats à la façon d'une tartiflette mais que la tartiflette est une spécialité exclusivement savoyarde réalisée avec du reblochon de Savoie, si le reblochon d'auvergne existait ça se saurait. Il faut dire que dans cette gamme même le fromdu pour tartiflette, le vrai, ben on ne sait pas trop ce qu'ils sont allés y mettre dedans, on sait juste qu'il est fabriqué avec du lait de vache dans les Vosges.

Dans le même ordre d'idée, arrive aussi le pinard au packaging spécial export, ou décérébré plutôt. Vous connaissez certainement ce Côte du Rhône au joli nom de Cellier des Dauphins. Il existe dans la gamme un vin passe-partout reconnaissable à la forme tassée de la bouteille qui ne dépasse généralement pas les 3 €. Ce n'est pas un grand vin mais un produit de qualité apte à donner plus de plaisir que nombre de noms prestigieux bradés payés de toute façon trop chers. Euh-bien voilà que la maladie de la dépersonnalisation gagne, Au-lieu d'avoir une belle étiquette ornée, on se retrouve avec un carré blanc au nom de Cellier des Dauphins et en-dessous un rectangle rouge où figurent en gros caractères les cépages. Pire, plus besoin de tire-bouchon, suffit de tourner et hop, c'est ouvert ! C'est à se demander à quoi vont ressembler les rayons vin dans quelques années.

À l'heure où nous entendons parler de "moralisation" et de "déontologie" à tout crin, quand quelqu'un vous soutiendra mordicus que la tartiflette est une spécialité auvergnate ou que merlot-grenache est la ville d'où vient le vin, le schmilblik aura drôlement avancé.

Soit entendu que mes critiques n'enlèvent rien au goût de ces produits qui sont dans l'ensemble corrects, on peut les considérer comme "bons", même si vous pourrez toujours chercher le goût de reblechon dans la tartiflette de savoie ou celui du syrah dans ce Côte du Rhône, il n'y en a de toute façon peu voir pas une miette.

À titre indicatif, la spécialité auvergnate pouvant être confondue avec la tartiflette est la truffade, grosse assiétée de patates bouillies agémentée de jambon d'auvergne sur laquelle on aura fait fondre de la tome de cantal fraîche (aligot). Une variante jurassienne de la tartiflette est la morbiflette, là on ne peut pas se tromper car elle est à base de morbier.

lundi 20 octobre 2008

Humanum credulitum

Alors, 320 milliards plus 40 milliards pour soutenir un système financier auquel plus personne ne semble réellement croire, ça fait cher la monnaie de singe, non ?

Monnaie de singe parce-que personne ne semble vouloir franchement nous dire dans quelle manche est planqué cet argent, ni de quel chapeau il va sortir. Mieux, il sera engagé mais ne changera pas d'escarcelle, trop fort !

"Quand le sage désigne la lune, l'idiot regarde le doigt."

Sauf que, le sage ne semble pas être si sage et l'idiot sot car abêti. mrgreen

dimanche 19 octobre 2008

Mauvaise habitude du j'aime

Aujourd'hui c 'est tartiflette. Comme le week-end dernier si je m'en abusai.

Tant-pis, faut bien se râbler pour souffrir l'hiver. mrgreen