samedi 11 octobre 2008

Sword

Faut savoir que je ne me rase jamais de près sauf en cas d'extrême nécessité. La raison en est que ma peau ne supporte pas les agressions mécaniques, je suis capable de me couper en me rasant avec un rasoir électrique c'est pour dire...

Mais aujourd'hui j'ai fait encore plus fort, j'ai réussi à me couper le bout du nez avec un Bic orange ; et non, je n'ai pas de poils sur le nez !

vendredi 10 octobre 2008

Noiseuse

J'aime bien cueillir des fruits, sauf les noix parce-que cela ne se cueille pas, ça se ramasse sous des arbres dont l'ombrage est glacial. En plus, ça noircit les mains à cause du brou et c'est poussiéreux. La coquille de noix n'est pas agréable au toucher... rolleyes

jeudi 9 octobre 2008

Du jus pour l'auto

Pourquoi l'énergie subsidiaire, ou complémentaire c'est selon, aux hydrocarbures serait l'électricité ?
Il s'agit encore visiblement d'un "coup" économaniaque orchestré depuis bien longtemps. Cette idée de l'automobile électrique traîne depuis des décennies.


Au milieu des années 70, le rital et sa "Zagato Zele" au nom prédestiné d'ELCAR dont l'argument de vente était que le seul pétrole qu'elle ne consommerait jamais serait englouti par sa fabrication, jusqu'aux années vingt et leurs sortes de buggies de ville aux roues à rayons alimentés par des batteries, la fée électricité a toujours fait rêver.

Les progrès technologiques permettent aujourd'hui de proposer au grand public des véhicules sûrs mus par des moteurs électriques alimentés par des accumulateurs de nouvelle génération embarqués. Très bien. Il est facile de comprendre l'efficacité du système, supprimer les intermédiaires entre le réservoir qu'est une batterie et la source d'énergie, sans aucune transformation occasionnant des perte, très très bien. Mais comment vont-ils faire pour appliquer leurs satanées taxes ? Il est inimaginable de se voir fournir le véhicule avec son accumulateur pour le prix d'une automobile actuelle, le plasique d'un réservoir d'essence coûte que dalle alors qu'un réservoir à électricité doit bien valoir autant que la bagnole elle-même. Il y a de grandes chances pour que les accumulateurs soient en location et que nous nous retrouvions avec deux compteurs électriques à la maison, un pour l'électricité détaxée à usage domestique et l'autre surtaxé pour nourrir la voiture. La charge d'une batterie standard de démarrage avec un dévolteur redresseur tire de l'ordre de cinq Ampères en début de charge et environs deux vers la fin sous 12 VCC, combien va tirer la charge d'une série d'accumulateurs dont le but est de mouvoir plusieurs centaines de kilos ?

Le problème est bien là, on ne sait rien sur les modalités de cette révolution, on sait juste que 400 millions de nos impôts vont servir à promouvoir quelque-chose qui ne fera que nous coûter. Comment avoir l'assurance qu'un tel projet, s'inscrivant dans le cadre du développement durable, respectera la charte économie/écologie/social ? Les trois pôles du développement durable passent par l'exigence d'équité, notre système économique malgré les ratés actuelles ne semble pas vouloir se remettre en cause, l'écologie se radicalise poussée par la circonstance et on ne peut pas dire que les rapports sociaux soient au beau-fixe. Il est donc difficile de croire au bien-fondé d'une énième annonce totalement gratuite.

En admettant que ces millions servent à la recherche sur les énergies "propres", vu les mastodontes que sont Renault, PSA ou Électricité de France, ça m'étonnerait que l'on roule à autre chose qu'à l'électricité dans les années à venir...

mercredi 8 octobre 2008

Crisothon

Ben quoi ? Dépossédons les bas de laine, faisons les fonds de tiroir, organisons un téléthon mondial pour renflouer les caisses de nos pauvres banquiers...

mardi 7 octobre 2008

De l'air pour l'auto

Cent pour cent durable l'auto à air comprimé de Guy Nègre.


Je suis content de voir que l'idée ait fait son chemin. Une amie semble intéressée par un de ces véhicules devant être mis sur le marché français courant 2009. J'en veux un depuis 2003 et sauf à m'expatrier au Brésil, il aura fallu attendre huit ans pour avoir l'espoir de voir ces petits bijoux sillonner le réseau routier français. Huit années à cracher du CO² par tonnes avec la bénédiction de nos fourbes dirigeants.

Et encore, nous n'y sommes pas, ils vont bien trouver (fabriquer) une couille dans le piano pour retarder l'homologation de ces voitures, je le sens.
Voilà pourquoi il ne faut pas hésiter à s'y intéresser. Le site MDI est au service de tous, il est important de leur faire connaître l'envie de trouver une porte de sortie aux hydrocarbures afin qu'ils aient du poids face aux décideurs français comme européens.

lundi 6 octobre 2008

Ubuntu

C'est la dernière fois que j'installe un système sur ce portable acer. S'il plante à nouveau je le fous à la casse !

C'est vrai quoi, il a vraiment un pèt au casque, c'est le premier pc que je vois capable de tomber en panne uniquement parce-que je ne m'en suis pas servi pendant deux semaines...

dimanche 5 octobre 2008

Travailler moins pour gagner plus

Appelons cela la méthode Coffe.


C'est vrai après-tout, j'ai le sentiment que plus nous progressons, plus nous sollicitons des tiers pour effectuer des tâches intrinsèquement personnelles, les arts ménagers semblant abandonner petit à petit les foyers.
Les dits arts ménagers ne se résumeront bientôt plus qu'à compulser les annonces et passer des coups de fil pour trouver, qui une ménagère, qui une nurse, qui un marmiton, qui un pèlerin pour coiffer sa pelouse, etc...

J'admets totalement la nécessité pour certaines personnes, grabataires ou en grande incapacité physique, d'avoir recours à des aides extérieures . Mais en ce qui concerne une masse en pleine santé qui se voit dans l'obligation d'augmenter ses revenus en donnant de son temps, autant dans son emploi que dans les déplacements à l'économie, car il s'agit bien là de "nourrir" un système lointain et pour le moins peu reconnaissant, je ne comprends plus. Sans parler d'autres qui préféreront payer de la bouffe toute prête si ce n'est un(e) technicien(ne) de surface ou aller faire des étirements dans une salle de sport - en payant bien-sûr - plutôt que de se faire à bouffer ; encore quelque-chose qui m'échappe...

C'est vrai, comme le préconise J.P. Coffe, que faire son marché, chercher les bons produits au meilleur prix et s'adonner aux joies de la cuisine prennent du temps, mais là, les bénéfices sont réels et palpables, autant pour le corps que pour l'esprit, sans compter l'économie pouvant être réalisée. Trois conneries déconfites au fond d'une poche de surgelé dont huit grammes de barbaque, 20 grammes de légumes et 300 grammes de flotte avec un joli nom sur l'étiquette, ça fait honte. Pour le prix d'un "Bolino" (c'est juste pour l'exemple) englouti en trois coups de fourchette, vous boufferiez des nouilles pendant deux semaines en les prenant au kilo.

Je sais, certains vont dire qu'ils n'aiment pas cuisiner, et je répondrai juste que si seul leur emploi les satisfait, qu'ils arrêtent de se plaindre de ne pas gagner suffisamment. Ce n'est pas pour être désagréable mais avec la cata monétaire qui se profile, la question ne sera bientôt plus de savoir si l'on aime ou si l'on aime pas car la majorité des gens seront bientôt logés à la même enseigne.

À l'heure où l'on entend régulièrement parler de morosité et d'insatisfaction personnelle ainsi que de manque de reconnaissance professionnelle, il ne faut pas manquer de rappeler que le "chez soi" et le soi sont incontestablement liés.