samedi 6 septembre 2008

Samedi noir

Regards hagards et mines assombries créent funèbre cortège, pour la deuxième fois en moins d'un an notre famille perd un de ses immuables piliers.

vendredi 5 septembre 2008

Remiser sa peine

Il faut parfois faire confiance à l'amitié quitte à bousculer les convenances.

Chef, une côte à l'os, une !

jeudi 4 septembre 2008

Aux peuples du monde

Nous en rêvions, il l'a fait complètement de traviole ; merci Président !

Quand nous discutions politique certains n'ayant pas l'ombre d'une idée de ce que pouvait bien différencier une mouvance d'une autre simplifiaient en prétendant pouvoir rendre viable un patchwork de bonnes idées picorées de-ci de-là. Le concept n'était certes pas sot à condition d'omettre radicalement l'histoire des partis politiques ainsi que le but à long terme de chaque ligne. Je vous parle de cela il y a bien longtemps.

Aujourd'hui nous y sommes et nous devons cet exploit, inconcevable voilà vingt ans, à notre président tout neuf sauf que, car il y a un mais. Au-lieu de remplir la cocotte d'ingrédients sains cueillis avec amour, il n'a su trier le blé de l'ivraie. De pincées de fichage à la Ceauşescu en belliquosités Bushistes nous voici dans le collimateur des trois quarts de la planète.

Antan adulés et aimants, nous voyons céans poindre l'opprobre. Il en aura fallu des siècles à trouver place en ce monde. Il en faut des générations pour fonder nation viable. Arriver à un tel niveau d'instruction pour supplier d'éculée villénie rescousse ne promet qu'imminent recommencement face à gloussante éternité.

Aux peuples du monde, aux destins maintes fois fourvoyés, volonté des pouvoirs n'est pas fatalement volonté des peuples.

mercredi 3 septembre 2008

Santé et développement durable

Simplement pour exemple, ou comment tenir un discours et faire appliquer son contraire.

Avant, quand survenait un souci de santé, il suffisait d'appeler son médecin traitant qui se véhiculait jusque chez vous avec deux ou trois fioles suivant ce que vous lui aviez raconté de vos troubles à n'importe quelle heure du jour ou de la nuit. Suivant le diagnostic, soit il vous foutait deux piqûres dans le cul et vous disait de rester au chaud ou il vous hospitalisait directos quitte à vous charger dans sa bagnole ; douze bornes au pire, 10 au mieux.

Maintenant, même en semaine après vingt heures, il est presque impossible de trouver un médecin. Donc, quand vous n'avez pas de moyen de locomotion, avez passé 1/2 heure au téléphone en essayant tous les numéros de première nécessité et raconté votre bobo à une demi-douzaine de personnes qui n'arrivent pas à dégoter LE médecin de service, avez fini par trouver un courageux toubib prêt à faire quelques kilomètres pour vous ausculter, il faut encore honorer la jolie prescription. Et là, si vous n'êtes pas encore terrassé par la douleur et le stress, Saint Co2 priez pour nous. Faut maintenant trouver quelqu'un susceptible de vous transporter jusqu'à la gendarmerie pour qu'elle prévienne une pharmacie de service vers laquelle vous vous retournerez pour obtenir votre prescription. Admettons que la solidarité fonctionne, vous vous retrouvez à faire 50 km allé/retour alors que vous avez six, voir sept, pharmacies dans un rayon de 6 km dont la plus proche est à 1,5 km. Le marathon souffreteux terminé, trois heures après votre premier coup de fil et quelques kilos de co2 déversés dans l'atmosphère, vous pouvez enfin vous soulager avec votre médication. Enfin, il faut encore attendre qu'elle agisse, si elle agit...

Weeee ar'the championnnnnn !

C'est du vécu, hier soir. Quand l'humain se met au service de l'économie, elle l'accapare au point de lui faire perdre tout bon sens.

mardi 2 septembre 2008

Bilan de santé

Marre de les voir se gargariser de soi-disant bons résultats. Certes l'heure des bilans n'a pas encore sonnée mais il est remarquable de compter comment nous glissons irrémédiablement vers un système de santé dit rectangulaire.

J'ai déjà parlé de cette ignominie dont certains devront un jour ou l'autre endosser la responsabilité. Le principe est simple, c'est l'économie qui décide(ra), suivant son propre état de santé, du moment où plus aucun soin destiné à guérir ne vous sera prodigué. En clair, si le système de retraite ne peut faire vivre que cinq ans après la fin d'activité, ben ils arrêteront de guérir trois ans après le repos bien mérité histoire de voler un peu de marge. Comme on sait qu'aujourd'hui il faudrait cinq ans de plus d'activité, cela voudrait dire qu'il faudrait mourir cinq ans avant la fin d'activité actuellement fixée pour faire rire l'économie, ça fait peur non ?

Les mesures draconiennes appliquées actuellement tuent ceux qui ont construit le monde d'aujourd'hui, et il n'est pas besoin d'être grand clerc pour imaginer l'hécatombe calculée de demain. mrgreen

lundi 1 septembre 2008

Cuisine ou boulevard de l'étrange

Il se passe des trucs bizarres dans ma cuisine. confused

Certaines sont compréhensibles, comme de retrouver une collection de baigneurs ailés flottant dans le pichet d'eau, faudrait peut-être penser à ne pas le mettre sous le luminaire. Remarquez, il se pourrait que je vienne de découvrir un moyen radical et écolo pour se débarasser des moustiques dans une maison.

Encore plus fort, en ouvrant le tiroir pour prendre une passoire à thé et filtrer l'eau du pichet au-dessus de mon verre, je découvre un pochon rempli d'une poudre jaune-ocre. Curcuma qu'il est écrit dessus en gros, c'est quoi ce truc ? Je suppose une épice exotique. J'ai pô trop le goût pour ces choses moi et je me demande bien comment un produit pareil a pu se glisser là...

dimanche 31 août 2008

Mumuse

Depuis quand n'avez-vous pas joué au pendu, l'école primaire peut-être ?

Vous avez dans la colonne de droite de quoi occuper vos longues soirées d'hiver. razz