samedi 31 mai 2008

6h 03'

Je cherchai le soleil ... razz


... Pftt, je trouvai la lune... confused


... y'a des jours où vaudrait mieux rester couché. sad

vendredi 30 mai 2008

L'heure élastique

Allez mes petits, vous pourrez travailler 48 heures par semaine et gagner plein de sousous en plus, elle est pas belle la vie ?

À part ça, le temps légal de travail reste à 35 heures hebdo hein !

Je me moque je me moque mais l'idée n'est pas si stupide. Elle offre la possibilité d'envisager un avenir différent pour bon nombre de salariés qui pourront effectivement gagner plus en cas de nécessité de vie. Mais je ne pense pas que cette heureuse perspective se présente en ces termes car ce ne sont pas les salariés, enchaînés à leur entreprise, qui vont décider de bosser plus ou moins.

Le résultat risque de réserver quelques mauvaises surprises. Les travailleurs des secteurs d'activité en déficit de professionnels vont voir leur temps libre lourdement grevé par ces mesures. Sans compter que les secteurs boudés sont souvent plus usants physiquement et n'imposent pas le moindre respect de la part de la société, bonjour l'esclavage moderne. Et les autres, ceux qui ont des métiers dans les secteurs secondaires ou tertiaires, qui habitent dans des zones où vivre coûte, ben ils n'auront pas ce qui pourrait être une réelle chance de voir leur situation s'améliorer.

Je pense qu'une erreur est faite dans cette course au libéralisme. L'idée d'intégrer une hiérarchie jacobine au modèle américain risque de vite créer des inégalités bien plus graves que chez nos potes des US. On aurait pu rêvé mieux comme libéralisme à la française.

Si on veut libérer le travail, il faut d'abord libérer les gens. Il ne faut plus que les patrons croient que leur personnel leur appartient ni que les salariés se planquent sous l'aile de leur entreprise en croyant que tout leur bonheur en dépend. Facile à dire mais visiblement pas à concevoir. La France est un curieux pays de ce côté là et si j'approuve le doux chauvinisme de mes compatriotes je supporte de moins en moins la brassée de passion qu'ils mettent dans leur boulot. Travailler équivaut à monnayer des compétences ou des aptitudes, pas à chercher un joug supplémentaire, si ?

Quand notre hyper-président est arrivé au pouvoir, faute d'avoir contribué à son élection, j'imaginais ce que devrait être l'avenir en revoyant plusieurs points lacunaires de notre société "vieillotte". Si son programme ne m'enchantait guère, j'espérais au-moins trouver un peu de bon dans le secteur de la liberté d'entreprendre. Si je reste inexorablement de gauche, la grotte professionnelle aux galeries multiples qu'ils aiment faire défiler à grands renforts de tracts et de banderoles me semble depuis toujours d'un autre temps. Je ne dis pas non-plus qu'il ne faille plus de conflits, c'est souvent au cours de ses plus fortes contradictions que l'humain daigne se creuser la cervelle pour trouver des solutions. Il en reste que rien n'avance vraiment alors qu'il serait assez simple, peut-être un peu long, de "centraliser" le travail et d'en donner toute la gestion à un seul organisme plutôt que de rajouter indéfiniment des lambeaux au patchwork existant. Libérer les gens de l'entreprise, libérer les gens des obligations administratives afin qu'ils n'aient plus qu'à faire de leur vie ce que bon leur semble sans contraintes extérieures ou notions d'échéances et de temps avec une visibilité optimale.

Pour cela, il ne faut plus que le travail, la santé, l'instruction coûtent le moindre centime au travailleur, il aura ainsi les moyens d'accepter la mobilité exigée par un tel système. L'entreprise d'aujourd'hui n'est qu'une querelle de chiffres à tous les étages, du découpage des heures en 1/8ème ou 1/16ème au temps exigé pour prétendre à un repos au bout d'une vie de travail, ça va bientôt revenir plus cher de compter les heures que ce qu'elles rapportent. Je ne pense pas que le rapport d'un salarié se limite au temps qu'il aura passé dans l'entreprise. Pour être rentable, il faut la bonne personne au bon endroit si possible au bon moment, ce qui n'est que rarement le cas actuellement à cause de profits, intérêts personnels divers, orientation déficiente ou manque de réflexion sur le vie. À choisir, je pense qu'il vaut mieux travailler 20 ans dans une vie à faire là où on réussit le mieux plutôt que quarante-cinq dans ce qui nous est plaisant. Étant entendu que ce qui semble pouvoir plaire peut à la longue s'avérer lassant, aliénant et dangereux.

Les hommes naissent libres et égaux en droit ne veut pas dire qu'ils ont la même capabilité face à une tâche à accomplir sinon nous serions tous des cerveaux sur pattes depuis longtemps ; 60 milliards d'einsteins n'est peut-être pas à souhaiter pour notre avenir. Ils veulent créer des universités d'élite, pourquoi-pas, mais je me demande bien comment ils vont les remplir s'ils ne permettent pas à un maximum de gens d'accéder aux universités conventionnelles ; à moins qu'ils soient capables de repérer génétiquement les génies dés la maternelle ou-bien iront-ils les acheter ailleurs comme les sportifs de haut niveau.

Le problème actuel est que nous semblons prendre le chemin inverse. Au-lieu de considérer l'humain comme sa propre richesse, on s'obstine à mettre tout le monde n'importe où n'importe comment du moment que chacun ait les mains (la tête) prises. Le nez dans le guidon, paye bosse, paye bosse, paye bosse...

Une autre société est possible, si seulement on osait arrêter de couper les cheveux en quatre.

Voilà un post bien en vrac digne de mes plus grandes pagailles. Plus sérieusement, j'ai l'odeur du kawa qui me vient aux narines. razz

jeudi 29 mai 2008

LCD/CRT/plasma

Où sont passés nos bon vieux cathoscopes ? Cela devient difficile de trouver un téléviseur "Cathode Ray Tube" dans le commerce.

Je trouve l'image des tv lcd pas terrible. Pour envoyer de la pub, ça en envoie, full HD, HDMI, etc... Traînées, problèmes de vision latérale, couleurs et contraste douteux, effet satin par-dessus l'image, rien ne veut s'adapter à mon oeil. J'en viens à regretter le bon vieux cross-color des téléviseurs ancestraux en noir et blanc.

L'écran plasma possède une image qui se rapproche le plus des télés à tube cathodique mais on connaît maintenant les limites de cette merveilleuse technologie. Elle ne peut pas s'adapter aux hautes définitions et la courte durée de vie de la dalle plasma ne peut rivaliser avec le LCD.

Je prie chaque jour pour que mon bon vieux Black-line ne me lâche pas et je crois qu'après lui je passerai directement à la vidéo projection. Mais là encore, il y a des choses à revoir. J'ai beaucoup utilisé ces engins professionnellement, du bon vieux Barco au tout récent DLP machin-chose, et les nouveaux modèles "salon" qu'ils nous sortent aujourd'hui offrent une image un peu étrange, pour ne pas dire étrangère.

C'est à voir mais quand on pense que l'avenir est à la téloche sur téléphone, ils vont me faire regretter la radio bientôt... confused

mercredi 28 mai 2008

Pan-pan tu tues

Trop de ceci tue ceci, trop de cela tue cela.

Y'avait bien longtemps qu'on n'avait pas entendu parler d'eux. Les chasseurs veulent une loi spécifique pour faire de l'anti-chasse un délit spécifique. Je me demande bien ce qui va pouvoir être mis sur la balance lors des délibérations et ce qu'apportera cette loi.

Ce qui est sûr c'est que les débats risquent d'amuser la galerie pendant un bon moment ; tant-pis si l'éléphant accouche d'une souris aux dents longues, on commence à avoir l'habitude du nivellement par le bas.

mardi 27 mai 2008

35 h hebdo encore trop

Si l'on compte le temps absorbé par les obligations modernes autant administratives que courantes, si l'on considère qu'il faut dormir un peu et manger aussi, trente cinq heures de travail hebdomadaire c'est encore bien trop. mrgreen

lundi 26 mai 2008

Point d'interrogation

Un peu (beaucoup pour les plus courageux) de lecture.

L'art de se poser des questions économiques.

N'hésitez pas à feuilleter ce passionnant espace.

Quand je n'écris pas, je lis. razz

dimanche 25 mai 2008

L'argument

De ma forcée blanche nuit dernière, j'ai beaucoup zappé au point de tout connaître de l'actualité. Et quand on n'a qu'à écouter les infos, on s'énerve.

Nous entendons-donc en boucle : "les caisses de l'état sont vides, si on veut conserver notre système de retraites, faudra travailler plus longtemps, on n'a pas le choix, etc..."

D'abord, s'il n'y avait que les caisses de l'état qui étaient vides, ce ne serait pas bien grave, le vrai problème est qu'elles ne se remplissent qu'à une seule condition, que le potrte-monnaie d'un tout un chacun soit bien garni, ce qui n'est visiblement pas le cas. Voilà ce qui arrive quand l'état n'est providentiel que pour lui-même, il se retrouve bien seul...

Et les retraites, elles sont minables depuis des années pour une majorité de gens, ce système fonctionne pourtant depuis longtemps et personne ne s'en est plaint jusqu'à présent. Pire, les plus anciens de nos retraités sont encore ceux qui s'en sortent le mieux financièrement malgré la playade de sangsues que peuvent être leurs enfants et petits enfants. Il est à mon goût un peu facile de simplifier les calculs en mettant en opposition le nombre d'actifs et de retraités. En comptant ainsi, on ne peut qu'approuver l'idée même de nécessité de réforme alors que ce n'est qu'un des aspects.

Je ne crois pas que ce soit si simple et quand j'entends qu'il faut du courage pour réformer, là je rigole. Quel courage, quels efforts, sinon aller au plus simpliste d'un système en marche n'offrant plus aucune alternative? Il ne s'agit pas de trouver de nouvelles idées, d'inventer un changement radical ayant pour but le bien-être du peuple, non, simplement appliquer une contrainte de plus à des gens qui n'ont avancé que de crises en crises pendant des années. La méthode choisie est une méthode de feignasse.

Il en va de même pour tous les exploits autoritaristes de ces dix dernières années , un comble de stérilité dans lequel l'on a préféré contrir plutôt qu'ouvrir en refusant catégoriquement toute alternative au point de devenir les 'toutous à sa mémère' de l'économie, pas de quoi pavoiser. Le résultat est des plus clair, ou radicalement sombre. Pour faire comme les autres quand on n'est pas les autres, on se plante. L'uniformisation est un mode d'administration confortable qui ne supporte pas les grains de sable, il s'use aussi beaucoup plus vite mais c'est quand-même con d'être déjà usé avant d'avoir servi. Dans ces cas-là, on parle de malfaçon.

Ce qui peut faire peur, c'est de se dire que même en cotisant 1, 2, 3 ou dix années de plus, rien n'affirme que le pouvoir d'achat ou la croissance ou je ne sais trop quoi d'agréable à notre économie étant au rendez-vous le sera pour nos bonnes vieilles carcasses ; le chômage a fortement baissé et à part les gens qui ne gueulent plus pour avoir du boulot, que couic. La qualité d'un résultat dépend en nombre de l'attention que l'on porte à l'ouvrage et non au temps que l'on y aura passé. On peut faire des merveilles en un éclair comme de grosses bouses en un siècle et vice-versa, ainsi va l'humanité. Pour l'instant, nos alchimistes n'arrivent plus à convertir plomb en or, le moment est peut-être venu de congédier moult disciples.