samedi 5 avril 2008

Moteur

Les moteurs de recherche sont une putain de source de renseignements. Ils en apprennent long non-seulement sur les valeurs sûres du contenu d'un site mais aussi sur l'état d'esprit du moment des internautes.

Voilà comment j'apprends que les lecteurs de Pagailleux-One se font des soirées queues de lottes faute de pouvoir s'offrir de la côte de boeuf tout en expérimentant un branchement mortel pour leur belle-mère quand elle confectionnera les crêpes suzette...

Ici, suffit que je parle de caméra pour hériter de tous les paranos de la planète.

Mais dans quel monde vit-on? :))))

vendredi 4 avril 2008

Souriez vous êtes filmés Revenons au TASER

Donc, comme je le disais hier, j'ai aperçu un bout de reportage télévisé montrant un groupe de policiers amené à tester cet étrange outil qu'est le taser. Je n'ai pas réussi à trouver les images sur le web, elle valent pourtant leur pesant de cacahuètes.

C'est visiblement la fin du reportage et les policiers sont invités à visionner un montage vidéo fait principalement d'images dans lesquelles ils servent de cobayes. Ils rient comme des baleines en se voyant terrassés par cette arme paralysante. les tout derniers instants de la vidéo reprennent une séquence très courte tirée de la pub où une vache de 300 kg s'écroule sous l'effet du pistolet taser et là, en une fraction de secondes, silence de mort. La caméra quitte l'écran pour se poser sur des visages figés, mi-figue mi-raisin, ne sachant plus si c'est du lard ou du cochon ; z'auraient peut-être préféré que cela en fut.

Quel humour les journalistes parfois... :))

jeudi 3 avril 2008

Ce type m'épate



Alors que je cherchais une vidéo pour agrémenter mon article (qui sera maintenant à venir) sur un reportage vu à la télé portant sur le célébrissime TASER, je suis tombé sur cette vidéo, oeuvre de Michael Moore, dénonçant le racisme institutionnel aux USA avec ironie.

Le début du film m'a remémoré une histoire qui m'est arrivée en 85. Un copain et moi attendions dans ma voiture un autre ami parti faire des courses à quelques rues de là. Il faut savoir qu'il y a toujours quelque-chose qui traîne à tripatouiller dans la bagnole d'un bricoleur. Mon pote ramasse une clé de filtre à huile qui se ballade à ses pieds et la pose sur le tableau de bord. Quelques temps après, une voiture de police ralentit à notre hauteur puis poursuit sa route. Croyez-le si vous voulez, deux minutes après, deux flicards nous tombent dessus en position d'alerte, main sur le pétard dépassant largement du fourreau dégrafé.

Je vous passe les détails pour m'arrêter sur le fou-rire que nous avons dû retenir en voyant la tête des deux policiers obligés de constater l'aspect inoffensif d'une clé à filtre de dix ou douze centimètres. C'était la première fois que je voyais l'effet d'une poussée d'adrénaline s'aplatissant lamentablement, bonjour tristesse.

mercredi 2 avril 2008

Freedom (1)

Freedom (3)
Freedom (2)

Et si nous faisions fausse route.

Tout le monde parle de plus en plus de libertés. Qu'elle soit individuelle, d'expression, de parole, de mouvement ou encore de penser, elle crée tumultes et revendications. Certains l'intellectualisent, d'autres l'idéalisent quand une majorité ne s'en soucie guère. Pendant ce temps, petit à petit, l'inverse de l'effet escompté gagne du terrain. En fait et au nom de la liberté, on multiplie contraintes et individualismes, on favorise le communautarisme et bafoue l'intégrité.

À quoi auront servi ces siècles d'indéniable prospérité matérielle et intellectuelle, de discussions interminables, sinon à admettre omettre la liberté avec un grand L pour reconnaître nombre de "libertounettes" délitantes, obtuses, et non miscibles. L'on sait visiblement que c'est un problème, que les bonnes paroles comme les caresses dans le sens du poil ne suffisent plus à dompter la bête. En refusant qu'il n'existe qu'une seule Liberté, pas celle de chacun qui commence où celle de l'autre s'arrête ou, comme on veut nous l'imposer actuellement celle qui commence avec celle des autres, nous refusons objectivement la liberté de l'autre ; au point d'abandonner notre propre liberté, d'abandonner la Liberté. Mais attention, elle fait partie de ces grandes idées qui ne se perdent pas pour tout le monde, certains mutagènes savent opérer à profit.

La Liberté n'est pas monnayable, son impact ne dépend que de l'aptitude de l'autre à la recevoir.

À suivre...

lundi 31 mars 2008

Mêlée en Chine

C'est à rien y comprendre. On peut s'indigner du comportement des autorités chinoises, comme on aurait pu s'en indigner depuis des siècles, le non-respect des droits de l'homme ne date pas d'hier là-bas, alors pourquoi maintenant?

Savez-vous ce qui se passe quand on se mêle de ce qui ne nous regarde pas, on finit toujours par ramasser sur la gueule. Ils doivent règler le problème entre eux, les tibétains sont des chinois comme les autres et cette crise partage largement le pays tout entier pour qu'il y ait un vrai contre-pouvoir.

Les États-Unis ont voulu faire le bonheur des irakiens en modifiant le cours de leur histoire, c'est tellement réussi qu'il ne faudrait pas vouloir en faire une référence reproductible à volonté, si?

Fatigué

Je sens que le passage à l'heure d'été va encore me peser.

Ce système né dans les années 70 a permis d'économiser des milliers de tonnes de pétrole. J'aurais préféré qu'on dilapide tout de suite cette saloperie en gardant des horaires normaux. Imaginez les avancées dont nous aurions pu profiter en matière de qualité de vie en plus de tente ans. Au-lieu de cela, on se coltine tout à la fois, surpopulation, écotaxe, réchauffement climatique, économie mondiale yoyotante...

Quand on a du pétrole, on n'a pas d'idées, c'est bien connu.

dimanche 30 mars 2008

PTDR

À la question "À quoi sert la météo", un présentateur répond "C'est très important la météo, pour l'économie, l'industrie tout ça..."

Manque plus qu'à intégrer des diseuses de bonne aventure, tireuses de cartes, voyantes extralucides de toutes confessions et astrologues de pointe aux équipes de management du CAC40 tiens...

Est-ce que ce monde est sérieux? Permettez d'en douter.