samedi 8 mars 2008

Demain, c'est croustilles de porc

Je m'en lèche déjà les babines !

Ne cherchez pas ce que peuvent être les croustilles de porc, vous ne trouverez pas de morceau portant ce nom. Il faut chercher plat de côte. Le plat de côte est en fait les pointes de côtes de porc, on le cuisine en général comme un pôt au feu ou pour donner du goût à une soupe car c'est avant-tout de l'os, du cartilage et du gras.

Elles deviennent pour moi croustilles quand on en fait des petits morceaux et qu'on les grille à la poêle pour les ajouter à des patates sautées. Le peu de viande est particulièrement ferme et l'intérêt gustatif n'est pas à chercher de ce côté là. Je préviens tout de suite, ce plat n'est absolument pas diététique ni particulièrement digeste et tend à intimer une régression néanderthalienne. Ne partez pas avec trois couteaux, deux fourchettes et les auriculaires en l'air pour déguster cette préparation, vous n'y trouverez aucun plaisir, voir de l'écoeurement si vous engloutissez trop vite les patates gorgées de saindoux.

La recette est simple, il faut deux poêles, celle pour les patates doit être plus grande, on saute patates coupées en rondelles dans une et on grille les croustilles dans l'autre simultanément. Quand les croustilles sont presque recuites, on verse le contenu de la poêle, viande + graissage, dans celle des patates et on laisse finir la cuisson en soulevant délicatement et couvrant de temps en temps. Saler et poivrer en fin de cuisson, ne rajouter aucun aromate.

Ne vous lavez pas les mais avec un savon parfumé ou autre pouss-mouss, le savon de Marseille à lavoir reste l'idéal, retroussez vos manches et dégustez au bout des doigts en rognant les croustilles jusqu'à l'os, autant que vos dents vous le permettent en alternant quelques fourchettés de pommes sautées . Il est même recommandé de se sucer les doigts un par un en prenant le temps d'inhaler les fragrances exhalées.

Vous êtes-vous rendus compte que les seules choses que l'on mange encore avec les doigts sont les déplorables clubs et les horribles viennoiseries dégoulinantes de pseudo-beurre, quel gâchis!

Ajout du 8 Mars 2008 à 23h37, quelques images :


vendredi 7 mars 2008

Çamamuse

Non en fait, Çaménerve !

C'est quoi que cette idée de vouloir intéresser les salariés au capital de leur entreprise? Déjà qu'ils semblent ne pas pouvoir joindre les deux bouts, ils vont investir, par exemple, 100€ sur leur salaire mensuel dans le capital de leur boîte, ce qui leur rapportera grosso-merdo, ou au moins pire, 5% par an ; dites-moi que je rêve!

Attention, je ne dis pas que ce ne soit pas intéressant pour les "gros" salaires (ceux qui n'osent plus lever le doigt depuis longtemps de peur de se faire remarquer et passer dehors). Qu'ils placent leurs excédents là ou ailleurs, faudra qu'ils les placent de toute façon, mais appliquer ce systus au "presse-bouton" trois-huitard, je ne vois absolument pas ce que cela va pouvoir lui apporter. Au jour le jour, et sans avoir fait polytechnique, il est facile de comprendre l'avantage d'avoir 100€ de plus par mois que cinq, non?

Je comprends bien évidemment le funeste dessein, on capitalise toute sa vie, on bouffe des patates pendant des années tout en se crevant la paillasse au boulot pour obtenir de bons résultats pour l'entreprise et au moment où enfin on peut profiter de ce sacrifice, si bien-sûr on a été assez robuste pour résister à ce régime et pas malade à engloutir le capital au fur-et-à-mesure, on crève ! Cool, elle me plaît bien l'entourloupe.

Euh-bien je suis désolé, vouloir détruire ce qu'ont construit nos parents et arrière grand-parents en bouffant des patates et trimant est honteux. À l'heure où nous parlons tant de devoir de mémoire, je conprends mieux pourquoi on veut en donner une à nos enfants plutôt qu'ils s'embarrassent de la leur.

Et je me dois de vous dire autre chose, ils trimaient et bouffaient des patates mais leur vie leur appartenait, pour peu qu'on prenne le temps d'écouter les rescapés, on peut même dire qu'ils étaient simplement heureux.

Le premier qui me dit que le monde a changé, je ne peux qu'être d'accord avec lui, et s'il rajoute qu'on n'a pas le choix, là, je dirai simplement que c'est tant-pis pour lui.

Promis, dés qu'ils arrêteront de dire des conneries, j'en ferai de-même. J'ai peur de n'avoir pas fini...

jeudi 6 mars 2008

Temps-mort

Ça recommence. Avez-vous remarqué comment tout s'arrête en période pré-électorale? Tout semble figé comme si le pays prenait une longue inspiration devenant obstacle aux ferveurs.

mercredi 5 mars 2008

Trouble durable

Il faut tout d'abord lire cet article :




Je me suis déjà beaucoup exprimé sur le concept de développement durable et je ne vais pas le pointer du doigt une nouvelle fois. Je veux faire un pas en avant en ne discutant plus la nécessité de durabilité planétaire solvable exclusivement par la vision globale de technocrates de haut vol.

Passer à la vitesse supérieure en abandonnant le développement durable à sa petite vie politique, entendez par là qu'il sera discuté en vase clos entre autorités aptes à se comprendre, devrait enfin permettre au terrain de reprendre le dessus, avoir un cadre critiquable à critiquer et enfin faire avancer la cause de notre bonne vieille terre.

Il ne faut pas non-plus avoir peur de la durabilité mode, prétexte, ou argument de vente. Cette utilisation détournée est l'apanage de nos sociétés modernes, elle n'empêche en rien quiconque de penser différemment et d'avoir ses propres envies de longévité planétaire.

mardi 4 mars 2008

Quand moiction porte ses fruits

Enfin, n'allons pas trop vite, pour les fruits faudra attendre encore un peu.

Mes platations récentes me remplissent de joie. Les framboisiers se couvrent de jolies feuilles aux contours pourpres, les lauriers sauce ne se sont pas lamentablement désséchés, d'énormes boutons jaune clair à vert-brun pointent sur les rames des figuiers, les buis semblent décolorés du houpier ayant pris un centimètre de fines et fraîches feuilles, le noisettier se la donne aussi, que c'est beau la nature en action.

Faut juste que j'arrête de regarder l'herbe pousser, elle fera très bien sans moi maintenant.

lundi 3 mars 2008

C'est pas tout mais faut y aller

Je pense pouvoir terminer ma rampe aujourd'hui, c'est incroyable comment un peu (énormément) de peinture et une dose (curative) d'huile de coude peuvent tout changer.

Qu'est-ce qu'on bouffe dans ce pays

Repas de chasse (grmpf! on ne rigole pas, c'est pas parce-que je suis écolo qu'il faut se passer des bonnes choses), ras la gueule après 6 heures passées à table, excellent repas, Une soupe à s'en bouffer les doigts dont je n'ai pas réussi à avoir le secret.

dimanche 2 mars 2008

Nouvelle lubie

J'ai une folle envie de réaliser un système de télécommande DMX512 par l'intermédiaire d'un PC. Cette idée me trotte dans la tête depuis un bon bout de temps mais, si la programmation des micro-contrôleurs semblait plutôt bien maîtrisée, le manque d'information sur le protocole dmx 512 était flagrant.

Voilà qui est "réparé", on trouve maintenant à peu près tout ce que l'on désire sur le net et le prix des micro-contrôleurs a drôlement baissé. Je pense même pouvoir aller en extirper de vieilles carcasses vouées au rebus. La sphère linux a elle aussi su s'adapter et les logiciels libres commencent à pleuvoir dans le domaine de la programmation des PICs.

Le principe est assez simple mais la mise en oeuvre ne me semble pas claire du tout. Il s'agit de commander une interface branchée sur le port imprimante d'où sortira le sésame du DMX512. Suivant le logiciel utilisé sur le PC, il sera possible de brancher une enfilade d'appareils, son ou lumière, en série avec un simple câble à trois conducteurs.

La difficulté résidera en le fait qu'il y aura plusieurs aspects techniques à maîtriser. Je découvre actuellement le micro-contrôleur, drôle de bestiaux fonctionnant un peu comme un séquenceur à qui il faut faire avaler un programme en language machine pour qu'il traduise les signaux de commande en les rendant reconnaissables par les récepteurs DMX. Chaud-devant! il faut un programme en asm que l'on compile puis que l'on injecte dans le pic et si on s'est pas trompé, il fera ce qu'on lui dit au moment où lui dit. J'ai déjà réussi à en compiler un, cela tient du miracle car je ne pompe absolument rien à ce language barbare et comme tout ce que l'on récupère sur le web comporte souvent des anomalies, j'ai eu droit à mon lot d'erreurs. Tant qu'il s'agit que de problèmes d'espaces manquants ou trop importants, de ponctuations égarées et autres défauts d'écriture, j'arrive en général à les repérer par analogie. En ce qui concerne les fonctions, je n'en connais pas une, vaut mieux que le code soit propret.

Donc, pour la suite, il faut sortir l'artillerie lourde et réaliser une première interface pour programmer le chef de gare qu'est le micro-contrôleur, le premier module. Il faut ensuite un autre module qui va recevoir le pic "chargé", doit bien y avoir un moyen pour qu'un seul module fasse et la prog et la commande mais j'ai rien trouvé de tout prêt, on va pas inventer tout de suite hein!

J'ai sorti des tonnes de schémas et de blablas à cette heure, j'en ai mal au crâne,

à bientôt...