samedi 23 février 2008

Lézard ?

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Non, rapiette. Enfin, d'aucuns l'appellent lézard des murailles. Son nom de rapiette viendrait du patois Limousin rapietta. Mais là encore personne n'en est trop sûr.
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Je parlais de cette étrange bestiole dans mon précédent blog sans pouvoir vous la montrer, et pour cause, j'avais malencontreusement écrabouillé la pauvre bête entre deux tuiles et le cadavre n'était pas beau à voir.
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Ce coup-ci j'ai eu de la chance, un superbe spécimen d'environs 10 cm de long étant tombé dans un petit seau contenant un fond d'eau de pluie, pour bouffer les larves de moustiques je suppose. Rassurez-vous, après l'avoir retirée de son piège et une exposition de courte durée au soleil, elle m'a fait courir, ne serait-ce que pour prendre ces quelques clichés.
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J'ai essayé de faire une séquence vidéo de ses déplacements mais mon appareil était foireux, mauvais réglages accumulés du format à la balance des blancs, ce qui fait que les rushes ne valaient même pas le coup d'être montés.

La rapiette à une drôle de façon de se déplacer, elle se tortille comme un serpent et semble handicapée par ses pattes crochues sur une surface horizontale. Quand elle évolue contre une paroi verticale, le problème ne semble plus se poser et elle se déplace alors comme un V2. Autre bizarrerie, elle n'a pas la longue langue poisseuse des crapauds ou grenouilles mais un fin appendice bifide comme celui des serpents. Le nec plus ultra reste sa queue, même si elle est cassante comme du verre, elle "repousse" à une vitesse incroyable.

La rapiette n'est pas agressive, très craintive et rapide comme l'éclair. Il m'est arrivé d'en attraper quand j'étais plus jeune, souvent la queue se rompait et continuait à gesticuler toute seule au sol pendant quelques secondes. Quand elle arrivait à mordre un peu de peau, il était alors très difficile de la faire lâcher. Il fallait énormément de patience et ce n'est qu'en posant main et rapiette au sol, sans bouger pendant plusieurs minutes, qu'elle finissait par se désinhiber et déverrouillait ses mâchoire pour s'enfuir.

vendredi 22 février 2008

Mais comment peuvent-ils vivre là-dedans

Par le passé, j'ai déjà fait remarquer mon étonnement en regardant des émissions de déco. Et vas-y que je te peinturelure, toujours plus vif, plus intense, plus dense, plus massif, mais comment les gens peuvent-ils ensuite vivre là-dedans?

J'aime bien les coloris qui pètent, les tons lourdingues, pour les bagnoles ou les night-clubs à la rigueur, au pire pour les fringues mais là, je ne comprends pas. Quand on rentre chez soi après le tumulte du boulot, je ne trouve pas sage de pénétrer dans un décor de sitcom (ou de clack, c'est selon). Je ne vois pas comment on peut se poser au milieu de tant d'agressions visuelle au fil des mois, voir des ans. On ne refait pas la déco tous les trois jours, si?

Si on y rajoute la téloche et les écrans d'ordis, ce doit être l'enfer.

Perso, je préfère les décors plus softs où un roulement naturel de fruits dans un compotier et de fleurs fraîches dans un vase viennent aussi dicrètement que régulièrement chatoyer l'oeil. M'enfin bon, suis-je peut-être d'un autre siècle...

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P.S. : Je poste en avance, pour les fois où j'étais en retard.
:))

Pissenlit

Alors que certains doivent se véhiculer pour faire leur marché, chez nous il suffit de sortir armé d'un couteau pour faire ses provisions de légumes verts.



Et-bien oui, c'est de la nourriture, dans le pissenlit tout est bon. Des plus jeunes à déguster en salade avec croutons aillés et petits lardons, aux boutons à mettre en omelette, jusqu'aux plus durs, à cuire comme des épinards, et utiliser en garniture de tarte salée ou accompagnés d'un jus de viande. Ceux que vous voyez là ne sont pas mes préférés, j'aime surtout les plus petits et vert-foncé avec la tige légèrement violette. Mais voilà, on ne choisit pas et cette année ce sont ceux à grandes feuilles qui semblent avoir le mieux profité des conditions climatiques.

Et même mieux, il agit à merveille sur le système lymphatique et hépatique, il épure le sang. Alors pourquoi s'en priver quand on en a des montagnes autour de la maison.

Côté goût, je parle du pissenlit sauvage, pas celui que l'on trouve sur les étals qui n'a pas vraiment de qualités gustatives en soi et prend peur au contact d'un peu d'huile de noix ou d'ail pilé et trois gouttes de vinaigre, c'est une forme d'amertume accompagnée d'un parfum douceâtre. La consistance rappelle celle du chou en salade, croquant à ferme et parfois légèrement ligneux, sa structure rebelle chatouille le palais, ce qui est plutôt plaisant.



Cru avec simplement une vinaigrette, il se glissera dans des gauffres épaisses salées pour notre plus grand plaisir. Bon, d'accord, il faut avoir le gaufrier qui va bien, les électriques à revêtement antidérapant sont nuls, il est impossible de passer la lame du couteau à l'intérieur de la gaufre pour en faire un pochon, il faut de la fonte que l'on graisse avec un morceau de lard de porc.

Dernière consigne, ne les ramassez pas n'importe-où, les parcs ou paissent des animaux sont souvent infestés de parasites, ce serait con d'attraper un truc du genre douve ou autre vermine prête à vous boulotter de l'intérieur. Ni sur le bord des routes, les dépôts de plomb, de caoutchouc et d'hydrocarbures qu'ils véhiculent risquent ne pas faire bon ménage avec nos fragiles organismes.

jeudi 21 février 2008

Pas mal

L'est pas mal du tout ce Blogger. Je découvre plein de trucs tous les jours. :)

mercredi 20 février 2008

Mais que c'est con la météo

Mouais, une prévision à 5 h du mat sur une radio locale pour l'apès-midi : "... fortes précipitations accompagnées de vents violents..."

Bande d'imbéciles, sans cette prédiction, et si je m'étais fié à mon instinct qui me disait que le vent du sud-est et la morphologie céleste au lever du soleil n'apporterait aucune pluie avant 36h, j'aurais réhabilité trois mètres de rembarde aujourd'hui.

GRRRRRRRRR!!!!!

mardi 19 février 2008

Droite ligne et chemin de traverse

À l'heure où notre pays semble gagné par une aussi étrange qu'appuyée spiritualité, nous voyons fleurir des campagnes d'affichage pour le moins localement dérangeantes.

À l'heure où notre autorité suprême semble vouloir semer la discorde entre laïcs et religieux prosélytes, nos abris de bus d'aubes se parent.

Priez, communiez et vous verrez la vie du bon côté. L'église catholique semble vouloir combler le vide sidéral laissé par l'actuel savant abrutissement du peuple ; si seulement elle remplissait le "frigo".

Je n'aurais certainement jamais parlé de cette affiche communautariste même si j'ai toujours trouvé malvenu le commerce de l'inconsistant, une notion sur laquelle je me retrouve souvent très seul, quand c'en sont d'autres qui m'ont interpellé de manière putôt violente.

D'autres questions vont certainement se poser sans tarder car, si je suis contre toute forme de censure, je n'admet pas les chemins détournés pouvant conduire au fourvoiement de masse.

lundi 18 février 2008

Pour du mini c'est du mini

Un copain m'a fait découvrir un mini portable, de plus livré avec linux comme OS, et tout cela pour moins de 300 €. J'ai été épaté par les performances de ce joli petit chose, un vrai portable vraiment portable avec tout ce qu'il faut où il faut en fait, le rêve! Vive le nomadisme.

Clubic l'a disséqué ici .

dimanche 17 février 2008

Convaincu

A y'est, j'ai choisi mon candidat pour les municipales 2008; et il est Vert. Je vais donc plébisciter lui et sa liste jusqu'au scrutin.

Ce qui m'a plu, c'est son apport de compétences réelles au budget, sa volonté de transparence et la participation des habitants aux décisions, en particulier celles qui les touchent de près et sont coûteuses pour la collectivité. Il semble vouloir rendre ses qualités de vie et d'accueil touristique au secteur sauvegardé perdues suite à la flambée des prix des loyers, fonds de commerces et pas de portes en créant des fonds de commerces à loyers modérés et ainsi favoriser la qualité du produit de proximité sans surcoût aux consommateurs. Il veut récupérer la gestion de l'eau potable et de l'assainissement plutôt que de l'abandonner à nouveau au secteur privé qui engendre systématiquement un surcoût de 17% pour un service inadapté aux citoyens. Dans le cadre de l'individualisation, les personnes soucieuses du tri sélectif seront récompensées par une baisse notable de charges. Il compte bien-sûr faire pression sur les pouvoirs publics afin de permettre l'installation de systèmes énergétiques autonomes, en premier lieu sur l'immobilier collectif puis sur celui des particuliers qui se heurtent actuellement aux monuments de france (ou autre) quand ils veulent installer des équipements apparents de type solaire ou éolien. Il aimerait développer les voies vélos et piétons convergeant vers le centre-ville, etc...

De quoi faire rêver non? Et le plus beau, c'est que tout ceci est entièrement possible sans investissements faramineux car les locaux sont prêts à investir dans le durable pour peu que le coût de la vie baisse, nous sommes quand-même dans le joyeuse quinte des villes les plus chères de france, ce qui laisse actuellement peu de place pour les initiatives individuelles.

Je ne dirai pas de mal des autres candidats, ni sortant, ils ont eux-aussi leurs qualités mais restent quand-même dans un univers plus synthétique et leur position sur la notion de durabilité se limite à un fonctionnement global établi sans volonté propre de forcer le destin.

oualà! Qui aime me suive.