jeudi 4 septembre 2008

Aux peuples du monde

Nous en rêvions, il l'a fait complètement de traviole ; merci Président !

Quand nous discutions politique certains n'ayant pas l'ombre d'une idée de ce que pouvait bien différencier une mouvance d'une autre simplifiaient en prétendant pouvoir rendre viable un patchwork de bonnes idées picorées de-ci de-là. Le concept n'était certes pas sot à condition d'omettre radicalement l'histoire des partis politiques ainsi que le but à long terme de chaque ligne. Je vous parle de cela il y a bien longtemps.

Aujourd'hui nous y sommes et nous devons cet exploit, inconcevable voilà vingt ans, à notre président tout neuf sauf que, car il y a un mais. Au-lieu de remplir la cocotte d'ingrédients sains cueillis avec amour, il n'a su trier le blé de l'ivraie. De pincées de fichage à la Ceauşescu en belliquosités Bushistes nous voici dans le collimateur des trois quarts de la planète.

Antan adulés et aimants, nous voyons céans poindre l'opprobre. Il en aura fallu des siècles à trouver place en ce monde. Il en faut des générations pour fonder nation viable. Arriver à un tel niveau d'instruction pour supplier d'éculée villénie rescousse ne promet qu'imminent recommencement face à gloussante éternité.

Aux peuples du monde, aux destins maintes fois fourvoyés, volonté des pouvoirs n'est pas fatalement volonté des peuples.

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