samedi 9 août 2008

Faut savoir s'arrêter

Sinon on s'arrête par force.

En ce moment, je casse des cailloux. Le principe est des plus simple, une masse posée au sol, une pierre tenue de la main gauche sur la masse sur laquelle je tape de la main droite avec une massette, le but étant de transformer des pierres en castine. C'est un boulot plus lassant que réellement pénible mais le risque de se taper sur les doigts existe à raison d'environs 70 fois par seconde, soit 4200 fois par heure et comme je fais des séries de frappe de deux à cinq heures, j'ai largement l'occasion de me louper. Quand je suis en forme tout se passe généralement sans encombres. La seule difficulté est de bien évaluer la dureté de la matière à concasser afin de ne mettre que la force de frappe de la massette ainsi que la pression nécessaire pour maintenir la pierre.

Mais voilà, comme je le disais hier, je suis un peu patraque ces temps-ci, résultat, une petite pierre friable de quelques centimètres cube trop serrée et frappée trop fort s'est littéralement pulvérisée entre mes doigts. J'ai testé pour vous, si on frappe assez fort sur une pierre, elle éclate, si on frappe aussi fort sur un doigt, il éclate aussi. mrgreen

Ça fait hyper-mal sur le coup, plus qu'une simple coupure, même si j'ai juste coincé la pointe de mon pouce gauche entre la masse et la massette. J'ai continué un peu puis j'ai dû m'arrêter afin de laisser les chairs se recoler. Je sens d'ailleurs ce soir que ça tiraille un peu, ce qui est bon signe. D'ici lundi tout devrait être rentré dans l'ordre.

Conclusion, quand on est fatigué, on se repose.

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