vendredi 7 mars 2008

Çamamuse

Non en fait, Çaménerve !

C'est quoi que cette idée de vouloir intéresser les salariés au capital de leur entreprise? Déjà qu'ils semblent ne pas pouvoir joindre les deux bouts, ils vont investir, par exemple, 100€ sur leur salaire mensuel dans le capital de leur boîte, ce qui leur rapportera grosso-merdo, ou au moins pire, 5% par an ; dites-moi que je rêve!

Attention, je ne dis pas que ce ne soit pas intéressant pour les "gros" salaires (ceux qui n'osent plus lever le doigt depuis longtemps de peur de se faire remarquer et passer dehors). Qu'ils placent leurs excédents là ou ailleurs, faudra qu'ils les placent de toute façon, mais appliquer ce systus au "presse-bouton" trois-huitard, je ne vois absolument pas ce que cela va pouvoir lui apporter. Au jour le jour, et sans avoir fait polytechnique, il est facile de comprendre l'avantage d'avoir 100€ de plus par mois que cinq, non?

Je comprends bien évidemment le funeste dessein, on capitalise toute sa vie, on bouffe des patates pendant des années tout en se crevant la paillasse au boulot pour obtenir de bons résultats pour l'entreprise et au moment où enfin on peut profiter de ce sacrifice, si bien-sûr on a été assez robuste pour résister à ce régime et pas malade à engloutir le capital au fur-et-à-mesure, on crève ! Cool, elle me plaît bien l'entourloupe.

Euh-bien je suis désolé, vouloir détruire ce qu'ont construit nos parents et arrière grand-parents en bouffant des patates et trimant est honteux. À l'heure où nous parlons tant de devoir de mémoire, je conprends mieux pourquoi on veut en donner une à nos enfants plutôt qu'ils s'embarrassent de la leur.

Et je me dois de vous dire autre chose, ils trimaient et bouffaient des patates mais leur vie leur appartenait, pour peu qu'on prenne le temps d'écouter les rescapés, on peut même dire qu'ils étaient simplement heureux.

Le premier qui me dit que le monde a changé, je ne peux qu'être d'accord avec lui, et s'il rajoute qu'on n'a pas le choix, là, je dirai simplement que c'est tant-pis pour lui.

Promis, dés qu'ils arrêteront de dire des conneries, j'en ferai de-même. J'ai peur de n'avoir pas fini...

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