vendredi 8 février 2008

Meeting

Non que je sois un accro de la cause politicienne mais, en ces temps électoralistes, comment ne pas s'intéresser aux municipales.


Pendant que la France a les yeux tournés vers les US, merci la sphère médiatique nationale, s'orchestre ici l'ultime chance de rabaisser son caquet à celui qui s'est découvert tant d'affinités avec les syndicats ouvriers qu'on croirait qu'il va finir par leur reverser son salaire. Comment-ça vous voyez pas de qui je veux parler!?.


Il en reste que la campagne électorale bat son plein chez nous aussi. Les rencontres avec les prétendants aux bourgades se multiplient. Ils font des sauts de puces pour nous rencontrer.


Comme j'affectionne la contradiction et me méfie d'hypothétiques plénitudes, je participe autant que possible, et quand j'y suis convié, aux sus-dites rencontres; un coup à droite, un coup à gauche, pas de jaloux!


Voici deux semaines UMP, aujourd'hui PS, demain nous verrons. Il est quand-même rassurant de voir les deux principales lignes politiques françaises marquées contrairement à ce que voudrait nous faire croire le président de tous les français. Le PS est dans la droite ligne d'union de la gauche chère à Mme Royal, pour mon plus grand plaisir désordonnée, alors que l'UMP reste toujours aussi lisse et ancré dans un concret où aucune tête ne doit dépasser. J'ai eu en fait l'impression de revivre la confrontation télévisuelle pré-présidentielle avec les mêmes hésitations sur les mêmes sujets, les mêmes réactions aux contradictions, les mêmes volontés respectives, un pur bonheur.


Toute la symbolique est là, ambiance cosy et verres à pieds à droite, lieux marqués à nos mémoires même s'il est préférable de ne pas quitter la veste pour ne pas attraper la crève et gobelets plastique à gauche. Bah oui, de droite ou de gauche, un gosier sec reste un gosier sec.


Cette expérience est des plus enrichissante, même si je ne vois pas l'utilité réelle, pour moi bien-sûr, de la réitérer indéfiniment. Je vais quand-même voir ce qu'ont à dire les autres partis pour cette échéance et, sauf entrée de nouvelles mouvances dans les années à venir, je ne pense pas y revenir.

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